La morte d’Orfeo
Dutch National Opera

© Ruth Walz

Avec cette mise en scène de La morte d’Orfeo, sa dernière production en tant que directeur du DNO, Pierre Audi fait un retour aux débuts de sa carrière et à la naissance du genre opéra. Dans cet opéra, l’histoire d’Orphée se poursuit là où l’a laissée Monteverdi. La tragicomédie pastorale La morte d’Orfeo de Stefano Landi (1587-1639) est une œuvre beaucoup moins connue sur le thème d’Orphée, mais elle propose une vision plus profonde sur la véritable signification du mythe d’Orphée. Stefano Landi a composé les opéras La morte d’Orfeo (vers 1619) et Il Sant’Alessio (1632) ainsi que des messes, psaumes, madrigaux et arias. Il fut maestro di cappella à Padoue et à Rome, avant d’être chanteur à la chapelle Sixtine. La morte d’Orfeo est considéré comme le premier opéra profane de style romain et marque une étape majeure dans le développement du genre opéra sous toutes ses formes. Les considérables scènes d’ensemble sont typiques du style romain, tout comme la place importante donnée aux rôles de dieux, bergers et créatures magiques. Chacun des cinq actes se clôt avec une alternance de chœurs et de solos, duos ou terzettos, dont l’imposant ‘Fortunato semideo’ constitue l’apothéose.

Tragicomedia Pastorale en cinq actes (1619)
Musique de Stefano Landi
Livret anonyme

Mise en scène : Pierre Audi
Direction musicale : Christophe Rousset
Orchestre : Les Talens Lyriques

Décors : Christof Hetzer
Costumes : Robby Duiveman
Lumières : Bernd Purkrabek
Dramaturgie : Klaus Bertisch

Teti / Nisa / Lincastro / Euridice, Cecilia Molinari
Fato / Fileno, Renato Dolcini
Ebro / Giove, Alexander Miminoshvili
Aurore / Fosforo, Gaia Petrone
3 Euretti, Cecilia Molinari, Rosina Fabius, Magdalena Pluta
Orfeo, Juan Francisco Gatell
Mercurio / Bacco, Kacper Szelążek
Ireno / Apolline, Emiliano Gonzales Toro
Furore / Caronte, Salvo Vitale
Calliope, Magdalena Pluta

Réalisation : Misjel Vermeieren
Chanté en italien
111 min

Distribuition TV : Naxos