Le Trouvère
Festival de Bregenz

© Karl Forster

« L’industrie pétrochimique s’érige en symbole sombre de la destruction de notre temps : elle se consume lentement elle-même tandis que l’avidité de se procurer du carburant nous pousse à nous faire la guerre perpétuellement… Dans aucun autre opéra de Verdi, les passions telles qu’elles sont vécues par les personnages du "Trouvère" ne brûlent autant et ne sont aussi dévorantes. Ces caractères archétypaux ressentent des émotions dont l’intensité les emporte tous : amour, haine, jalousie, attirance sexuelle. A un certain niveau cependant, ces émotions sont subsumées sous le sentiment autodestructeur de vengeance qu’éprouve Azucena. Le désir de vengeance est probablement responsable de plus de morts et de destructions dans le monde que n’importe quoi d’autre. » R. Carsen

Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi (1813-1901)
Livret de Salvatore Cammarano d’après "El Trovador" de A. G. Gutièrrez
Création : Teatro Apollo, Rome,1853

Direction musicale:Thomas Rösner
Mise en scène: Robert Carsen
Orchestre Symphonique de Vienne
Chœur du Festival de Bregenz

Carl Tanner, Manrico
Iano Tamar, Leonora
Zeljko Lucic, Il Conte di Luna
Marianne Cornetti,  Azucena
Giovanni Battista Parodi, Ferrando
Deanne Meek, Ines

137 mn